L’eau en bouteille : un problème pour maintenant et demain
Tout le monde le sait, l’eau est une denrée précieuse indispensable à notre corps. Pour survivre, cette dernière doit être trouvable en quantité et potable. Un être humain ne peut d’ailleurs survivre plus de 2 jours sans boire , là où il peut se passer jusqu’à 40 jours de nourriture.
L’eau en bouteille contaminée par du plastique
Cependant l’eau malgré qu’elle recouvre la planète à 70% n’est douce qu’à 3% et donc consommable par l’homme. En plus de cela, cette eau douce se retrouve inégalement répartie sur la Terre, elle est ainsi assez rare dans les zones sèches et chaudes comme la plupart des pays d’Afrique. Il faut savoir que l’eau douce provient à 75 % des glaces polaires et 25 % des surfaces souterraines non sec.
À ces problèmes se rajoute actuellement un nouveau problème. Celui de la présence de microparticules de plastiques dans les bouteilles plastiques. On le sait, la consommation en bouteille est très répandue et aussi très pratiques pour les déplacements extérieurs, notamment en randonnée. Si on peut utiliser nos gourdes iso qui permettent de stocker l’eau potable sans avoir de problème de plastique, il n’en reste que l’eau potable qui ne vient pas du robinet ou d’une rivière mais de la bouteille devient de plus en plus pollué par ces microparticules de plastiques.
Ainsi 93% de l’eau en bouteille serait contaminé par le plastique d’après une étude menée par l’Université de l’État de New York en 2018. Ainsi on retrouve du polypropylène de nylon et du polytéréphtalate d’éthylène. Les particules trouvées ont ainsi en moyenne une taille de 0,1 millimètre et on compte en moyenne 10,4 microparticules de plastique par litre d’eau.
Des chercheurs ont ainsi conduit d’autres études et on fait d’autres découvertes, et d’après l’Organisation des Nations Unies, des microparticules de la taille de 0,02 millimètre peuvent pénétrer la circulation sanguine du rat et finir dans le foie ou l’intestin. Ils précisent aussi que la majorité des particules trouvée sont assez petit pour traverser l’intestin humain et pénétrer le corps.
Rappelons que l'eau est indispensable pour le corps et pour la peau.
Quelles conclusions sur la santé ?
S’il y a encore quelques années quand le scandale du plastique dans les bouteilles a été révélé, les scientifiques ne voulaient pas faire de conclusion sur la dangerosité du plastique dans notre organisme, il est pourtant normal de se méfier.
Le docteur Sandra Ramos chercheuse en écologie marine alerte. Il y aurait ainsi des micros-plastiques dans toutes les eaux. Dans les mers, mais aussi dans les rivières et même sédiment. Si l’on savait que l’eau du robinet contenait aussi des microparticules de plastique (en quantité deux fois cependant) on ne se doutait pas de ce phénomène. Pour le dr Sandra Ramos, les micro-plastiques ne peuvent avoir que des conséquences négatives, pouvant entrainer des infections car ce sont des particules étrangères de nos organismes. Le système va alors forcément répondre face à ces micro-plastiques qui peuvent venir s’incruster dans les organes vitaux après avoir pénétré les intestins ou le sang en fonction de l’être vivant.
Quelle solution ?
Si la meilleure solution pourrait ressembler à la production de bouteille en verre afin d’éviter simplement le plastique, cette dernière n’est pas la plus économique et écologique. En effet l’écologie est une préoccupation sur notre consommation de demain et joue aussi dans la balance.
La meilleure solution est de filtrer le plastique de l’eau en bouteille mais aussi du robinet avec un filtre. C’est la solution la plus écologique afin de limiter l’impact du plastique à la fois en pollution dans nos océans mais aussi dans notre eau et donc organisme. L’eau du robinet une fois enlevée de ces impuretés est ainsi plus propre et potable que l’eau en bouteille. Vous pouvez après utiliser des gourdes en inox pour la transporter au travail, au sport, ou même chez vous pour vos repas.